(C) Charente ''Inférieure''

 

DIAPORAMA : voir ci-dessus
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Photographie et réalisation : Thierry LE ROUX.
Assistance éclairage : Yves OLIVET.
Photographie céramique : Yves OLIVET.

 

 

 

 

Quelques "CLEFS" pour comprendre la " GROTTE DE PAMPIN " ...

 

(c) Cavernes en Saintonge



Localisation du site : un promontoire exposé sud-ouest, à la jonction
de la Combe du Prâ et de la vallée de l'Arnoult, ancien "bras de mer" ...

 

 

 

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Vue, depuis la vallée de l'Arnoult, du plateau coniacien et des pittoresques "Landes de Pampin".

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

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De modestes escarpements en rive nord de la Combe du Prâ, corrodés par des eaux disparues ...

 

 

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Les carrières de Pampin, émoussées par les siècles ...

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

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L'entrée du "Trou de Pampin", vraisemblablement "aménagée" à la faveur d'une période d'exploitation de la pierre calcaire.

 

 

(c) Cavernes en Saintonge(c) Cavernes en Saintonge



"Pétroglyphes" : système d'obturation creusé dans la paroi, de part et d'autre du porche.

 

 

(c) Cavernes en Saintonge
(c) Cavernes en Saintonge



Fragments de céramique néolithique découverts au seuil de la grotte ...

 

 

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Le cône d'éboulis d'entrée trouve sans doute son origine naturelle dans l'effondrement d'une portion de voûte minée par un fontis.

 

 

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Le point bas de la "première" salle correspond au niveau de la
nappe phréatique, en équilibre avec l'Arnoult distante de 200 m.
Une fontaine souterraine puisée et préservée depuis la nuit des temps ...

 

 

(c) Cavernes en Saintonge(c) Cavernes en Saintonge

 

(c) Cavernes en Saintonge



Trémie massive responsable du morcellement d'une unique salle primitive, régularisée en dôme.
Le sommet de l'éboulis présente des blocs ressoudés par la calcite.

 

 

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(c) Cavernes en Saintonge(c) Cavernes en Saintonge(c) Cavernes en Saintonge





Sables argileux constituant la partie meuble du remplissage de la grotte.
On distingue de nombreux pisolithes ferrugineux noirs luisants.

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

(c) Cavernes en Saintonge



"Coups de gouge" : vagues d'érosion ou plus exactement "de dissolution".
Leur genèse, en régime noyé, est liée à l'existence de courants aquifères bien marqués.
Ces formes sont revêtues de coulées de calcite qui procèdent de phases vadoses (aérées) postérieures.

 

 

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Draperies à indentations cristallines. Les pointes déterminent un "escalier" de microgours.

 

 

(c) Cavernes en Saintonge(c) Cavernes en Saintonge

 

(c) Cavernes en Saintonge



1 et 2 - Croûte de calcite très dégradée et concrétions "rabotées".
3 - Stalactites " en boules", fortement altérées et teintées par les
oxydes ferro-manganiques lors de fluctuations du niveau hydrostatique.

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

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Le concrétionnement recouvrant ces blocs atteste l'ancienneté de leur mise en place.

 

 

 

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LEGENDE DU TROU DE PAMPIN

 





Dans tout l’éclat de sa puissance féodale, le château de Leuzois dressait alors fièrement, sur les rives de l’Arnoult, ses tours crénelées. C’était en Saintonge, pendant la longue nuit du Moyen-Âge.

En ce temps là, le comte Romuald, seigneur de Leuzois, Ransanne et autres fiefs, était réputé pour son orgueil et sa cruauté. Il ne faisait que de courtes apparitions sur ses terres de Saintonge – sa résidence ordinaire était en Gascogne – mais chaque fois qu’il visitait ses vasseaux, c’était pour les pressurer ou sévir contre eux avec une rigueur inhumaine. Avec un tel maître, les valets devaient être terribles. Aussi les prévôts, les procureurs, les collecteurs du seigneur de Leuzois multipliaient-ils les peines et les supplices. Il n’y avait qu’un seul jour dans l’année où les bourreaux accordaient une trêve aux manants : c’était le jour de Noël. Ainsi l’avait prescrit le comte Romuald.

Et c’était à Leuzois, dans la chapelle du château, dont les contreforts baignaient presque dans les eaux limpides de l’Arnoult, que Romuald venait, tous les ans, prier à la messe de minuit. Pour donner une preuve de bonté à ses serfs – qu’il allait maltraiter dès le lendemain peut-être – il prescrivait que tous ceux des alentours vinssent, la nuit de Noël, assister à la messe dite par son chapelain. Il en venait de Bapaume, de Ransanne, des Touches, de tous les hameaux des environs. Cette marche de miséreux, d’asservis paraissant dans la nuit comme autant de spectres, avait quelque chose de lugubre.

Cette année-là, quelques jours avant Noël, un évènement tragique avait terrifié la contrée. Un vieux charbonnier de Bapaume, requis pour une corvée, avait refusé d’y satisfaire. Sans autre famille qu’un petit fils de quinze ans, le vieillard consacrait son travail et sa vie à élever cet enfant qui se nommait Pampin. Il était gravement malade quand son grand-père fut appelé au château. Le quitter, c’était peut-être compromettre sa vie. L’aïeul n’hésita pas. Il resta au chevet du petit malade et, quand on vint le chercher pour l’entraîner de force à la corvée, il résista avec violence, repoussant brutalement les envoyés du comte. Non, il ne quitterait pas son petit fils mourant pour satisfaire à une corvée humiliante et inutile. Il obéirait au sire de Leuzois quand il aurait finit de disputer son enfant à la mort. Las ! en ce temps-là, les puissants de la terre ne pardonnaient pas aux faibles. Trois jours avant Noël, le charbonnier passait en jugement ; il fut pendu le jour-même …

Tandis que la messe de minuit se célébrait dans la chapelle seigneuriale, le pauvre petit Pampin, miraculeusement, reprenait vie …

L’enfant, de toutes ses forces, appela son grand-père, mais sa voix se perdit dans l’espace … Mais voilà que là-bas, vers le Nord, une grosse étoile apparaît, glissant en quelque sorte au niveau de la terre. Elle jette sur la neige une lueur éblouissante et s’approche de l’enfant qui s’inquiète : « Est-ce que c’est toi, bon grand-père ? ». Et l’orphelin croit entendre : « Suis-moi ». Et voilà Pampin parti à la suite de l’étoile mystérieuse qui le conduit aux patibulaires fourches de «Malmort où se balance encore le corps de son grand-père, enveloppé d’un linceul de neige …

Maintenant, tout est rentré dans le silence. Le vieux donjon féodal de Leuzois profile sur les eaux claires de l’Arnoult sa masse énorme. Deux ombres lugubres s’approchent de la redoutable forteresse : Pampin, guidé par le spectre de son aïeul. Tout à coup, sans bruit, les portes s’ouvrent d’elles-mêmes. Le pont-levis s’est abaissé, l’enfant vient de franchir de seuil de la chambre à coucher du comte Romuald. Il saisit, près de l’armure, une épée de chevalier et …

On ne sut jamais à qui attribuer la mort du comte de Leuzois. On ne sut jamais pourquoi sa grande épée de combat se retrouva, le lendemain, près d’une rivière voisine dont les eaux étaient couleur de sang.

Près de la source, on trouva également une misérable loque, qui fut reconnue pour le vêtement de Pampin, le petit fils du charbonnier de Bapaume. Par la suite, la petite fontaine prit le nom de l’orphelin. Elle l’a toujours gardé depuis et, aujourd’hui encore, les gens du pays l’appellent le « trou de Pampin ». Il s’est même perpétué une légende. La tradition rapporte que, chaque année dans la nuit de Noël, les eaux de Pampin sont changées en sang.

Ce qui est resté un mystère pour les manants de l’époque féodale, en Saintonge, ne fut peut-être alors que l’acte d’un justicier inconnu. Dans sa foi naïve, le peuple entoure aisément de surnaturel les choses les plus simples et c’est ainsi que se forment les légendes dont nous aimons, parfois, bercer nos âmes.

Voici, en condensé, telle qu’elle nous est rapportée par Valéry Dupon, la légende de Pampin.

 

 

 

 

De nos jours, sur les LANDES DE PAMPIN,
au voisinage de la légendaire fontaine souterraine :
l'inexorable signature d'une minorité
d' Homos Consumericus Simplex,
aussi peu soucieux de Nature que d'Histoire locale ...

 

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(c) Cavernes en Saintonge

 

Au programme :

Site naturel : disparition des dépôts sauvages ;
Site Web : disparition des images de détritus.

 

 

 

 

PUBLICATIONS & PRESSE

 

(c) Cavernes en Saintonge

 

(c) Cavernes en Saintonge

(C) Thierry LE ROUX - 1984.

 

 

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

Journal SUD-OUEST / 29 septembre 1966

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

Journal LA FRANCE / 30 août 1967

 

 

(c) Cavernes en Saintonge

Journal LA FRANCE / 1967

 

(c) Cavernes en Saintonge
(c) Cavernes en Saintonge

Journal SUD-OUEST / 1967

 

 

 

 

 

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