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(c) Thierry Le Roux

 

(c) Thierry Le Roux

 

" La situation actuelle rappelle plus que jamais le Monde de la
CAVERNE DE PLATON.
Comme il y a 2500 ans, nous nous trouvons bel et bien emmurés dans une caverne au fond de laquelle s’affiche le monde des phénomènes observables et mesurables. Mais nous ne pouvons saisir là que des apparences de réalité dans lesquelles on le sait maintenant, l’observation interfère et joue un rôle en interprétant les images ".

L. Siémons
Vers une nouvelle conscience
Ed. Boully -1988

 


 

 

La situation philosophique - et religieuse - n'est plus bouchée comme il y a quelques décennies. Tout devient possible, et la vision assez noire, selon laquelle nous ne serions que le résultat éphémère et sans signification de chocs et de combinaisons de "petites billes" errant dans l'espace, n'est plus la vision scientifique. Le déterminisme n'est au mieux qu'une approximation statistique, et les constituants ultimes de l'univers peuvent rester liés entre eux en ignorant les distances qui les séparent à nos yeux : tels sont les enseignements de la physique quantique, confirmés par les récentes expériences. Cependant, ces données fondamentales restent ignorées par la plupart de nos contemporains, y compris de nombre de scientifiques non physiciens. La philosophie de base de notre civilisation reste le matérialisme mécaniste : les idées simples (voire simplistes) ont une force redoutable, et leurs échecs n'impressionnent que les spécialistes. Il a fallu des décennies pour que l'hypothèse de Galilée sur la rotation de la Terre soit acceptée, et des siècles pour que sa condamnation par l'Eglise soit annulée. Combien de temps faudra-t-il pour ébranler les croyances actuelles ?

Sven ORTOLI & Jean-Pierre PHARABOD
"Le cantique des quantiques : le monde existe-t-il ?"
Ed. La Découverte/Poche Essais- Paris 2004.

 


 

Un enseignement majeur de la physique contemporaine fondamentale est – encore une fois - que la séparation spatiale des objets est elle aussi, en partie, un mode de notre sensibilité. Il est donc légitime de voir dans l’ensemble des consciences d’une part et l’ensemble des objets de l’autre, deux aspects complémentaires de la réalité indépendante. Ce qu’il faut entendre par là c’est que ni l’un ni l’autre n’existe en soi mais qu’ils n’ont d’existence que l’un par l’autre, un peu comme l’image de deux miroirs qui se font face. Les atomes concourent à créer mon regard mais mon regard concourt à créer les atomes, c’est-à-dire à faire émerger les particules hors du potentiel dans l’actuel ; hors d’une réalité qui est un Tout indivisible dans une réalité étendue dans l’espace-temps.

Bernard d’Espagnat
"A la recherche du réel"
Cité dans « La Pensée Transdiciplinaire et le réel »
Michel Random
Editions Dervy - Paris 1996.

 


 

Notre présence donc dans un monde en détresse, dans une civilisation en faillite, confère à nos plus simples joies un pouvoir inégalable de rachat : la communion avec la nature, c’est le salut de l’individu libre et la libération de l’humanité. Elle suppose résolus beaucoup de problèmes personnels, avant tout d’être disponible et ouvert. L’harmonie avec la nature est d’abord une harmonie avec soi-même, un sentiment de dignité et d’humilité.

Il faut apprendre l’épanouissement total de notre sensibilité, restituer le sacré à la vie quotidienne, aux choses qui nous entourent, restaurer en nous l’harmonie et la sérénité qu’exaltent un chêne pluricentenaire de la forêt de notre enfance ou un très grand bagnan isolé dans la campagne indienne. Chacun a en soi l’éternel, l’universel, mais il faut savoir le retrouver, le découvrir. L’homme est en relation constante avec le cosmos. S’il en prend conscience, il peut s’y intégrer, parvenir à se revitaliser. Toute l’œuvre de l’homme peut enfin être de se mettre au rythme des forces créatrices primordiales qui sont en lui et autour de lui.

Roland de Miller
"Nature mon amour"
Ecologie et spiritualité
Editions Debard - Paris 1980.

 


 

Toute cette vie vécue, éparpillée, fondue, qui se retourne quand je me retourne, qui se baisse quand je me baisse, qui s’endort quand je m’endors, je la revois souvent, souvent je la reçois comme un élancement, et je m’y perds, comblé d’espérances instantanées qui m’assaillent et me quittent comme des vertiges. Je n’en finirai pas d’être stupéfait, ravi d’avoir vu d’un coup Dieu dans le monde, comme on s’aperçoit dans une glace à l’autre bout de la chambre … Et d’avoir vu, groupées, autour de moi, cinq ou six ombres souriantes qui sont toujours celles des miens.

Et depuis cent ans, je suis à la recherche de ces ombres ; depuis cent ans je parcours les impasses, je cogne aux portes, j’implore des lucarnes. Mais les couloirs me ramènent aux couloirs. J’attends mon tour de sortir. Qu’il fait noir, dans ce monde où l’on finit par se heurter à son propre corps, par s’apercevoir partout en caravanes ! Que faire pour éviter ces hordes de moi-même qui remontent les avenues, font la queue aux gares, occupent les tables des cafés ?

Il n’y a donc rien, rien, rien qui sourie à celui qui sait parfaitement où il se trouve, qui a bien compris le jeu, qui reconnaît Dieu sous tous ses déguisements ?

Léon-Paul Fargue
"Haute Solitude"
Ed. Emile Paul - 1941

 


 

Le vaste monde : un grain de poussière dans l’espace. Toute la science des hommes : des mots. Les peuples, les bêtes et les fleurs des sept climats : des ombres. Le résultat de ta méditation perpétuelle : rien.

Omar Khayyam
"Robaiyat"
Ed. H. Piazza- Paris 1960

 


 

… compte tenu de l’hypothèse holographique et « contrairement » à ce que chacun croit vrai, ce n’est peut-être pas le cerveau qui produit la conscience, mais plutôt la conscience qui crée l’apparence du cerveau – la matière, l’espace, le temps et tout ce que nous aimons considérer comme l’univers physique.

Marilyn Ferguson
« Les enfants du verseau,
pour un nouveau paradigme »
Ed. Calmann–Lévy - Paris 1981

 


 

La vie d’ici- bas est une immense, une irrémédiable absence travestie et organisée en pseudo-présence. Je suis fatigué de ces dialogues de sourds où, à l’isolement réciproque, vient s’ajouter l’illusion de se comprendre. L’amour bouscule cette comédie, mais il est à peine né qu’on l’affuble d’un masque de théâtre et qu’on en fait un personnage de plus, aussi vain que les autres, sur cette scène où l’homme n’a pas de plus cuisant souci que de se distraire d’être un homme.

………………

De tout ce que j’ai cru connaître et aimer, seule surnage en moi l’inépuisable soif de ce qui est vrai, même si c’est désespérant, et de ce qui est pur, même si c’est impossible.

………………

Et qu’importe que nous ayons les mêmes idées si nous ne pensons pas au même niveau. Il y a quelque chose de plus important que ce qu’on affirme ou que ce qu’on nie : c’est la qualité de l’esprit qui affirme ou qui nie. (...) Une rose en papier est plus loin d’une vraie rose qu’un chardon réel.

Gustave Thibon
"L’ignorance étoilée"
Fayard - 1974.

 


 

A l’être “deviens ce que tu es”, on a substitué : “deviens ce que tu sais”. Cette inflation utopique du savoir, constamment dénoncée, pousse des générations entières dans l’abîme du chômage, ce qu’il « sait » ne sert effectivement à rien, ni au chômeur, ni aux autres. Pendant ce temps, les sirènes du siècle ( télévision, informatique, « autoroutes » de la communication etc … ), tous les pouvoirs du profit et de la Grande Illusion utilisent tous les moyens pour que l’être soit aspiré hors de lui-même, pour lui procurer une insatiable fuite en avant dans une multitude de désirs insatisfaits. La surdité intérieure des êtres, leur aliénation de « consommateurs » devenant la nouvelle manne des richesses produites par les « surdito-dollars » des illusions.

Michel Camus ( entretien avec )
"La pensée transdiciplinaire et le réel"
Michel Random
Editions Dervy - Paris 1996.

 


 

En optant voilà deux mille cinq cent ans pour la description de la réalité telle que nous la livra Parménide, nous avons appris à voir un monde cloué, vissé, fixe, apparemment invariable, docile à nos concepts, nos classifications, nos distinctions, nos divisions, comme en état d’arrestation. « Tout a conspiré à nous mettre en présence d’objets que nous pouvons tenir comme invariables » (Bergson, La Pensée et le Mouvement). Héraclite, lui, dans sa vision de la fluence, du devenir incessant et toujours renouvelé du Réel, n’a trouvé ses héritiers que bien plus tard dans la physique quantique. Héritiers malheureux puisqu’au lieu de révolutionner notre vision du monde comme l’avait été la leur par la bouleversante confirmation d’une réalité en permanent devenir se créant et s’inventant à chaque instant, ils n’ont pas su parvenir à changer d’un iota nos habitudes mentales fossilisées. « Il n’y a pas de matière, il n’y a qu’un tissu de relations » (Niels Bohr). Les seuls fruits qu’ait portés leur branche ont été l’électronique et … l’énergie atomique. Mais l’illuminante révélation que tout n’est que reliance et corrélation n’a pas traversé le rideau de fer de nos consciences. Nous n’avons adopté que les machines et détourné les yeux de la formidable vision d’un monde où l’esprit pré-existe au phénomène et le crée à tout instant.

Christiane Singer
"Où cours-tu …
… Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?»
Albin Michel- 2001.

 


 

A la longue, les physiciens ont compris que le fait qu’une théorie leur plaise ou pas n’avait pas à entrer en ligne de compte. Ce qui est important, c’est que la théorie en question permette des prédictions qui soient en accord avec l’expérience. La question n’est pas de savoir si telle théorie est agréable du point de vue philosophique, ou si elle est facile à comprendre, ou si elle est acceptable du point de vue du sens commun. La théorie de l’électrodynamique quantique nous fournit une description de la Nature qui est absurde du point de vue du sens commun. Mais elle est en accord parfait avec l’expérience. J’espère donc que vous accepterez la Nature telle qu’Elle est : absurde.

Richard Feynman
« Lumière et matière.
Une étrange histoire »
InterEditions - 1987.

 


 

Dans toutes les recherches contemporaines de la science, qu’il s’agisse de la théorie du chaos ou de la physique quantique, les conséquences incroyables qu’a l’infiniment petit sur le tout sont mises en lumière, et rejoignent par là les visions cosmogoniques des grandes religions de l’univers. « Lorsque j’arrache une herbe, j’ébranle le monde dans ses fondements », dit un proverbe tibétain. Les recherches contemporaines nous reflètent ces vérités. L’infiniment petit peut avoir des effets incroyables sur l’entière réalité.
…………………….
Plus besoin d’un mouvement de masse, ni de persuader toute une majorité ! Un seul destin peut créer un champ de conscience auquel participent des époques entières.

Christiane Singer
« Du bon usage des crises »
Albin Michel - 1996.

 


 

La science elle-même réclame une nouvelle vue non fragmentaire du monde, dans le sens où l’approche présente d’analyse du monde en parties existant indépendamment les unes des autres ne fonctionne pas très bien dans la physique moderne. On montrera qu’à la fois dans la théorie de la relativité et dans la théorie des quanta, les notions impliquant la totalité indivise de l’Univers fourniraient une façon beaucoup plus ordonnée de considérer la nature générale de la réalité.

David Bohm
"La plénitude de l’univers"
Editions du Rocher - 1990

 


 

Chaque personne, tous les évènements de ta vie, sont là parce que tu les as attirés là. Ce que tu choisis de faire avec eux n’appartient qu’à toi.
......................
Ne t’écartes pas des futurs possibles avant d’être certain que tu n’as rien à apprendre d’eux. Tu es toujours libre de changer d’idée et de choisir un futur différent, ou un différent passé.
......................
Vis de façon à n’avoir jamais honte si n’importe lequel de tes actes ou paroles est exposé à la face du monde, même si ce qui est exposé n’est pas vrai.
......................
Ta seule obligation en n’importe quelle vie est d’être vrai envers toi-même.
......................
Le péché originel, c’est de limiter l’Etre. Ne le fais pas.


Richard Bach
"Le Messie Récalcitrant"
Flammarion - 1978

 


 

Dès lors, nous savons que la finalité de l’évolution est d’engendrer des consciences d’ordre toujours plus élevé. Le cosmos est une machine pour apprendre et pour enseigner. Son but est de se connaître lui-même. La connaissance demeure gratuitement disponible dans l’univers, tout comme d’autres ressources naturelles. Elle est à la disposition de quiconque accepte de faire un effort pour s’en saisir. Nous avons le choix entre fureter dans notre espace-temps séquentiel « objectif », ou prendre la route de l’ « espace-temps » subjectif, intuitif. Les deux s’imposent pour nous mener à destination.

Puisque les créatures, dans toutes les galaxies, traversent leur réseau d’éventualités dans cette énorme hologramme appelé l’univers, nous ne devons pas oublier que chaque élément de volume, émanant de ce cosmos, contient toute l’information relative au grand dessein global. Autrement dit, « la connaissance est structurée dans la conscience ».

Itzhak Bentov
« Univers vibratoire et conscience
ou l’émergence de l’essentiel. »
Editions Dangles- 1991

 


 

Page en cours d'élaboration ...

 


 

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